Article tiré de l’encyclopédie libre SUKARIPEDIA
GENERALITES
Douzbekistan : n.m. Région administrative spéciale de Paris 18ème.
Langue : Le douzbek. Dictionnaire en cours d’élaboration.
Habitants : Les Douzbeks. 12 au départ, ont fait des petits en se douzbekotant.
Superficie : Personne n’a jamais mesuré… C’est pas grand mais y’a toujours de la place pour les potos !
Devise : « Bratche !!! » (toujours avec trois points d’exclamation)
GEOGRAPHIE
Le pays s’étend du métro aérien aux squatts-apéros-de-la-troisième-cour. Il est, pour près des trois quarts, peuplé de Douzbeks de souche ou d’adoption, douzbekisés. Le climat est souvent pluvieux, cette irrigation naturelle permet la production, non de coton ou de vins comme chez son lointain voisin l’Ouzbekistan-sans-D, mais de soirées arrosées ! Toujours en groupe, toujours en rythme ! Le sous-sol ne contient ni pétrole ni gaz pour les Douzbeks, mais bien des trésors, tenus au chaud par les divinités Amitié, Musique et Lève-ton-verre. L’enclavement du royaume n’est pas un obstacle: le Douzbekistan terre d’accueil !!! Il s’exporte également dans la France entière, toujours en groupe, toujours en rythme !
HISTOIRE
2002 : Première vague de migrations. Un royaume autonome est instauré. On squatte les pieds d’immeuble ! Et à plus de trois si possible !
2002 à 2005 : Age de l’oisiveté. Békotages et expansion de la race douzbekie.
Septembre 2004 : Tintements de verres et claquements de mains, toujours en groupe, toujours en rythme, ça fait du bruit, ça fait de la musique ! « Si on devenait musiciens ? Bratche !!! » Nouvelle ère, l’âge de l’activité. Proclamation de la naissance de la Fanforale du Douzbekistan. Sans prise de bek, chacun se dirige instinctivement vers l’instrument qui lui convient le mieux, une seconde nature : du bek de clarinette à l’embekure de tuba. Aucun ne reste le bek dans l’eau, les autres grattent des cordes ou tapent sur des tambours. Ceux qui ouvrent le plus grand leur bek, utilisent leurs cordes vocales, et défendent beks-et-ongles la section vocale de la Fanforale. Le tout sous l’œil bienveillant souvent, goguenard parfois, du Chef-en-chef.
CONSTITUTION DOUZBEK
Commandement n°1 et dernier : « De deux choses l’une, soit tu joues juste, soit tu joues tzigane »
😉 à Mister Bobby L.
CULTE
Pratique curieuse, mais hebdomadaire et sacrée. L’appel solennel est lancé depuis la place principale du royaume, « Douzbeks !!! », des dizaines de citoyens descendent des hauteurs et s’organisent en cortège, les uns chargés de ferraille, d’autres de verre pétillant, le reste le bek-au-vent, mais tous avec la même étincelle dans le regard. Pratiquants assidus, ils se dirigent vers le lieu du culte, toujours en groupe, toujours en rythme, pour un immuable rituel : se réunir en rond dans l’espace le plus petit possible autour du spécimen Chef-en-chef qui s’agite. Les yeux rivés sur lui, ils attendent, la bave au bek, le nom d’oiseau qu’il va prononcer : « Bubamara » ? « Ederlezi » ? Regards complices avant l’auguste geste du départ. Après la cérémonie, les Douzbeks s’écrient « do békarre ! » si c’était très faux, ils se couvrent de békots si c’était très amusant, ils se lancent un dernier « Bratche !!! » avant le rendez-vous suivant.